Les SABBATS
Il y a trois à quatres sortes de sabbats.
Le sabbat lunaire
Les 8 fêtes solaires
Les jours de promesse et de grâce
Les cerémonies d'urgence, ou des sacrifices.
Le mot sabbat anciennement shabbat jour de congé des juif signifie 7 . Dans la période contemporains sil est en raport à Dionisio sabazius, d'autres de sabae (chèvre), d'autres encore, comme Margaret Murray, du verbe esbattre, dont la racine est commune aux langues romanes.Celui-ci a une grande importance dans la Bible et dans les mythologies égyptienne et babylonienne, liées aux observations des astres.
Célébration des forces vitales de la Nature incarnées par le Dieu cornu, symbolisé par le cerf ou un autre animal à cornes tel le bouc ou le taureau, et dès les origines certainement personnifié par le chaman de la tribu s’ornant de ses attributs et portant un masque figurant l’animal, maître de la cérémonie, il s’agit d’un spectacle dont les participants sont les acteurs. Aussi la cérémonie se compose-t-elle d’un banquet où l’animal, de la préhistoire à l’antiquité, était sacrifié et consommé sur place. Des drogues extraites de plantes ayant un effet hallucinogène y étaient certainement consommées pour parvenir à la vision extatique durant la danse rituelle.[réf. nécessaire] En certains cas, chez les primitifs, une victime humaine, capturée dans une tribu ennemie, était probablement sacrifiée, d’où le cannibalismeparfois évoqué.
Au Moyen Âge, on y vient pour s’échanger les recettes de toute une pharmacopéetraditionnelle, onguents, potions, confectionnés avec des simples végétaux ou des organes d’animaux, y apprendre les incantations nécessaires au bon fonctionnement des remèdes, ceci pour ce qui est des réunions, plus particulièrement liées au « culte de Diane » hérité de l’antiquité, fréquentées par une société essentiellement féminine structurée selon des critères égalitaires et matriarcaux où le savoir se transmettait de mère en fille, de génération en génération, de sorcière « initiée » à « adepte » nouvelle recrue. Société de guérisseuses et de sages-femmes, le terme de « Belladone » désignant la plante médicinale est là pour en témoigner[réf. nécessaire]. S’y rendent des femmes habiles en leur art, entreprenantes et vivant de leur commerce, fileuses et tisserandes ; et la quenouille, le fuseau apparaissent dans les contes de fées des veillées. Leurs groupes forment alors sans aucun doute des réseaux solidaires.
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Le sabbat lunaire
Les 8 fêtes solaires
Les jours de promesse et de grâce
Les cerémonies d'urgence, ou des sacrifices.
Le mot sabbat anciennement shabbat jour de congé des juif signifie 7 . Dans la période contemporains sil est en raport à Dionisio sabazius, d'autres de sabae (chèvre), d'autres encore, comme Margaret Murray, du verbe esbattre, dont la racine est commune aux langues romanes.Celui-ci a une grande importance dans la Bible et dans les mythologies égyptienne et babylonienne, liées aux observations des astres.
Célébration des forces vitales de la Nature incarnées par le Dieu cornu, symbolisé par le cerf ou un autre animal à cornes tel le bouc ou le taureau, et dès les origines certainement personnifié par le chaman de la tribu s’ornant de ses attributs et portant un masque figurant l’animal, maître de la cérémonie, il s’agit d’un spectacle dont les participants sont les acteurs. Aussi la cérémonie se compose-t-elle d’un banquet où l’animal, de la préhistoire à l’antiquité, était sacrifié et consommé sur place. Des drogues extraites de plantes ayant un effet hallucinogène y étaient certainement consommées pour parvenir à la vision extatique durant la danse rituelle.[réf. nécessaire] En certains cas, chez les primitifs, une victime humaine, capturée dans une tribu ennemie, était probablement sacrifiée, d’où le cannibalismeparfois évoqué.
Au Moyen Âge, on y vient pour s’échanger les recettes de toute une pharmacopéetraditionnelle, onguents, potions, confectionnés avec des simples végétaux ou des organes d’animaux, y apprendre les incantations nécessaires au bon fonctionnement des remèdes, ceci pour ce qui est des réunions, plus particulièrement liées au « culte de Diane » hérité de l’antiquité, fréquentées par une société essentiellement féminine structurée selon des critères égalitaires et matriarcaux où le savoir se transmettait de mère en fille, de génération en génération, de sorcière « initiée » à « adepte » nouvelle recrue. Société de guérisseuses et de sages-femmes, le terme de « Belladone » désignant la plante médicinale est là pour en témoigner[réf. nécessaire]. S’y rendent des femmes habiles en leur art, entreprenantes et vivant de leur commerce, fileuses et tisserandes ; et la quenouille, le fuseau apparaissent dans les contes de fées des veillées. Leurs groupes forment alors sans aucun doute des réseaux solidaires.
À partir du moment où les grandes hérésies apparaissent, le sabbat et ses pratiques cultuelles païennes peuvent être génériquement qualifiés de sorcellerie. Cette pratique, tolérée par le christianisme conquérant mais pas encore enracinée en profondeur dans la société rurale (le christianisme ne s’y étant pas implanté du jour au lendemain et le nord de l’Europe et les pays slaves ne furent guère christianisés avant l’an mille), va être perçue comme une forme d’hérésie et combattue comme telle au fur et à mesure que les participants vont devenir plus nombreux. Or ils vont le devenir, et le sabbat va drainer, du fond des campagnes, les déshérités de tout poil et de toutes origines, les mécontents et les malheureux, les « déçus de la religion officielle », par le biais du bouche-à-oreille. Il s’agit alors plutôt d’un festin où les drogues et la boisson ont certainement leur rôle (il suffit de penser au joli champignon rouge à pois blancs qu’est l’Amanita muscaria, présent dans l’iconographie des fables). On vient dès lors au sabbat pour oublier des conditions de vie difficiles, pour manger à satiété et faire la fête. Et si le « diable » y fait son apparition, masqué comme il se doit, pour y mener la danse, c’est bien souvent à un rebelle contre l’ordre établi qu’il fait penser. Dans les procès-verbaux des tribunaux de l’Inquisition, il est généralement décrit comme affable et débonnaire, et non pas comme un criminel sanguinaire.
Un des aspects du sabbat souvent évoqué, tant par la culture populaire que par l’Inquisition, est son caractère sexuel, explosion des sens. Dans une société sexophobe où, par tradition religieuse après la rupture avec la liberté sexuelle de l’Antiquité qui n’était pas hantée par l’idée de « péché », la chasteté est à l’ordre du jour et les interdits sont nombreux ; le sabbat devient l’occasion de rapports sexuels et de relations libres. Indubitablement, cette liberté sexuelle évoquée et qualifiée d’orgiaque fait partie de cette fête comme dans tout rite de la fertilité et en toute occasion sociale dans un monde rural au moment des moissons, des vendanges, etc. Selon la nature et le caractère de ses participants, ces réunions peuvent évidemment avoir connu des dérives bestiales, parfois effectivement sataniques, et criminelles. [réf. nécessaire]
Dans le monde contemporain[modifier | modifier le code]
Voir l'article satanisme théïste pour la transposition des sabbat en milieu urbain.
Le « culte de Diane » évoqué est également appelé de manière générique « Ancienne Religion » et correspond aujourd’hui au néo-paganisme et à ses formes variées comme le néo-druidisme, ainsi qu'à ce qu’on nomme la Wicca dans le monde anglo-saxon. Margaret Murray soutient que les adeptes du culte de Diane se réunirent de tous temps par groupe de 13 forment un coven.
Eyes Wide Shut, le dernier film de Stanley Kubrick, peut être considéré comme une représentation contemporaine du sabbat, mais le « maître de cérémonie » incarne davantage la puissance de l'argent, Mammon pourrait-on dire, puisque les spectateurs invités ne sont que d'aisés notables, tandis que les jeunes femmes formant cercle ne sont autres que des prostituées payées. Les participantes aux sabbats antiques ne l'étaient pas ou n'y participaient pas à ce titre, de sorte que la meilleure comparaison qu'on puisse faire de nos jours est davantage avec une manifestation de type Woodstock, ou encore avec les rave-party. Il existe aussi d'autres types de réunions d'individus spontanées (le plus souvent des adolescents), réunis le plus souvent dans la nature autour d'un feu de bois ou non, dans des lieux ressemblant souvent aux anciens lieux de sabbat, partageant psychotropes (alcool et cannabis généralement), musiques, danses parfois, et donnant de grands sentiments de liberté et de joies, voire d'amour. Ces soirées ne pouvant se passer que dans des endroits retirés, éloignés de toute perturbation urbaine, leur existence est peu souvent rapportées.
La commune d'Ellezelles en Belgique organise chaque dernier samedi du mois de juin la reconstitution d'un sabbat de sorcières. Selon une légende locale, cinq sorcières furent exécutées par la corde et par le feu pour des méfaits de sorcellerie commis sur le site de la commune (lieu-dit Mareû à Chorchiles).[réf. nécessaire]
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